Ce site s'adresse aux personnes concernées par les questions de prise en charge de la dépendance, en tant que personne aidée ou aidante, en tant que chercheur, professionnel du secteur de l'aide à domicile ou acteur des politiques sociales, ou tout simplement comme citoyen.Il présente :
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La prise en charge des personnes âgées dépendantes soulève des questions essentielles pour l'action publique. En particulier, les sommes qui restent à la charge des bénéficiaires lorsqu'ils ont recours à l'aide professionnelle à domicile sont susceptibles d'avoir un effet sur leur consommation d'aide. Analyser l'effet du reste-à-charge sur la consommation d'aide professionnelle présente un intérêt tant du point de vue du soutien à l'action publique tournée vers les personnes âgées dépendantes que de l'avancée de la connaissance scientifique. Pour comprendre ces enjeux, il est utile d'avoir en tête la définition de quelques termes importants. |
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Sur l'aide à domicile | |
Aide formelle, aide informelle | L'aide formelle est l'aide professionnelle rémunérée fournie à une personne dépendante par un service d'accompagnement et d'aide à domicile (SAAD) ou par un employé de particulier employeur. L'aide informelle correspond à l'aide fournie par l'entourage de la personne dépendante (le plus souvent la famille). |
Élasticité-prix de la demande d'aide professionnelle au reste-à-charge | Il s'agit de la réaction du volume d'aide
professionnelle
consommée suite à une modification du
reste-à-charge du bénéficiaire. Si la demande est « élastique », la variation du reste-à-charge entraîne une variation de volume d’aide consommée : par exemple, le volume d'aide consommée diminue si le reste-à-charge augmente. Si la demande est « inélastique », la consommation d’aide professionnelle reste constante même en cas de variation du reste-à-charge. |
Sur l'allocation personnalisée d'autonomie | |
L'APA | Créée en 2001 (loi n°2001-647 du
20 juillet
2001) et mise en
oeuvre en 2002, l’allocation personnalisée
d’autonomie (APA)
est le principal
dispositif de financement public destiné aux personnes
âgées
dépendantes en France. Cette allocation, co-financée par
la Caisse
nationale de solidarité et d’autonomie (CNSA) et par les
conseils
départementaux, prend en charge une partie des dépenses
d’aide pour la
réalisation des activités de la vie quotidienne des
personnes âgées d'au moins 60 ans, vivant en institution ou à domicile. Pour
celles-ci, l’APA
finance essentiellement
des heures d’aide humaine : ménage, courses,
préparation des repas,
soins du corps. |
GIR et grille AGGIR | Le GIR (Groupe Iso-Ressource) est le niveau de dépendance de la personne âgée, mesuré à l’aide d’une grille nationale, la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources), lors de l’instruction du dossier de demande. Selon son degré de dépendance, la personne peut appartenir à l’une des 6 catégories, du GIR 6 (moins dépendants) au GIR 1 (plus dépendants). Seules les personnes en GIR 1 à 4 sont éligibles à l’APA. |
Plan d'aide | Une fois que le demandeur de l'APA est considéré comme éligible, une équipe médico-sociale du conseil départemental se rend à son domicile pour définir le « plan d’aide » : il s’agit de lister les activités demandant une aide professionnelle et le nombre d'heures nécessaire pour la réalisation de ces activités. Ce volume d'heures d'aide est ensuite converti en euros avec le tarif de solvabilisation arrêté par le conseil départemental. On obtient ainsi un coût total, qui est ensuite éventuellement réduit pour respecter les plafonds légaux fixés par la loi. |
Plafond des dépenses éligibles dans le plan d'aide | Le montant total des dépenses nécessaires et éligibles à l’APA varie d’un individu à un autre en fonction de sa situation mais doit rester dans la limite d’un plafond fixé par la loi, en fonction du GIR du bénéficiaire. Par exemple, en 2016, le montant maximum des dépenses est de 1 713,08 € par mois pour une personne classée en GIR 1, de 662,95 € pour une personne classée en GIR 4 (plafonds au 1er avril 2016). |
Reste-à-charge | C'est la part des dépenses qui n'est pas financée par l'APA et reste à la charge du bénéficiaire. Le reste-à-charge horaire correspond à la part du prix de chaque heure d'aide consommée qui est financée par le bénéficiaire. |
Solvabilisation du plan d'aide |
Une fois que le demandeur de l'APA est considéré comme éligible, et l'équipe médico-sociale du conseil départemental a définit le plan d'aide personnalisé pour l'individu, et l'équipe a assuré que le montant du plan d'aide ne dépasse pas le plafond légal applicable (voir « Valorisation du plan d'aide »), l'équipe va procéder au calcul du montant de l'allocation APA. Cette processus, appelé la « solvabilisation du plan d'aide », consiste à calculer la participation financière demandée du bénéficiaire sur le coût total de son plan d'aide. Pour évaluer le coût total, l'équipe médico-sociale du conseil départemental utilise soit un tarif de référence arrêté par le conseil départemental soit le prix effectivement facturé au bénéficiaire par le prestataire qu’il a choisi. Dans le cas d’un tarif de référence forfaitaire, la différence entre le prix facturé et le tarif de référence est appelé « dépassement ». Le conseil départemental peut décider soit de prendre en charge ce dépassement, soit de le laisser à la charge des bénéficiaires.
NB : Dans la grande majorité des départements, le taux utilisé pour la solvabilisation du plan d'aide est le même que celui utilisé dans le calcul de la valorisation du plan d'aide. |
Ticket modérateur, taux de participation | Jusqu'en 2016, la loi fixait la proportion du montant du plan d’aide qui reste à la charge du bénéficiaire en fonction de son revenu « individualisé ». Cette proportion augmentait linéairement, de 0 % à 90 %, selon le revenu individualisé des bénéficiaires. Depuis la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement, ce taux dépend à la fois du revenu individualisé de l'individu et du montant de son plan d'aide. |
Tarif de référence | Pour calculer le montant du plan d'aide (c-à-d, pour « valoriser le plan d'aide ») et le comparer aux plafonds légaux, ou pour calculer le montant de l'allocation APA (c-à-d, pour « solvabiliser le plan d'aide »‚ les CD utilisent parfois un tarif de référence, indépendant du prix qui sera effectivement facturé au bénéficiaire. |
Valorisation du plan d’aide | Lors de sa visite au domicile du demandeur de l'APA, l'équipe médico-sociale du conseil départemental liste les activités pour lesquelles la personne âgée a besoin d’aide et le nombre d’heures associées à la réalisation de ces activités. Pour comparer le montant du plan d'aide aux plafonds légaux, l’équipe médico-sociale a besoin de valoriser le plan d'aide, c'est-à-dire de convertir le nombre d’heures en euros. Pour cela, l’équipe utilise soit un tarif de référence arrêté par le conseil départemental soit le prix effectivement facturé au bénéficiaire par le prestataire qu’il a choisi.
NB: (1) Le plan d'aide personnalisé est cependant toujours exprimé en termes de nombre d'heures de soins approuvées et non d'un montant en euros. (2) Dans la grande majorité des départements, le taux utilisé pour la valorisation du plan d'aide est le même que celui utilisé dans le calcul de la solvabilisation du plan d'aide. |
Sur les services d'aide à domicile | |
Les Services d'Aide et d'Accompagnement à Domicile (SAAD) | Les SAAD sont les structures (associations, entreprises privées ou structures privées) qui assurent au domicile des personnes des prestations de services ménagers et des prestations d'aide à la personne pour les activités de la vie quotidienne, en dehors des actes de soins (réalisés sur prescription médicale par des services infirmiers à domicile). |
Services mandataires, services prestataires | Les services d'aide à domicile peuvent
s'effectuer
selon
trois relations contractuelles différentes : - le mode "prestataire", dans lequel le bénéficiaire achète la prestation de service, l'intervenant à domicile est alors salarié du service qui prend en charge toutes les obligations de l'employeur ; - le mode "mandataire", dans lequel le bénéficiaire est employeur de l'intervenant à domicile mais mandate une structure qui se charge des formalités administratives ; - l'emploi direct ou « gré à gré », qui correspond à une relation de travail directe entre un salarié et son employeur. La relation salarié-employeur relève alors du droit du travail. |
Services agréés, services autorisés | Parmi les services prestataires, on distingue deux
types de
services d’aide et
d'accompagnement à domicile : - les services autorisés, qui sont encadrés et généralement tarifés par les conseils départementaux. Ils relèvent du Code de l’action sociale (régime de l’autorisation, loi du 2 janvier 2002). - les services agréés par l’Etat central, qui relèvent du code du travail et sont libres de fixer leur prix, à condition de respecter un taux d’évolution annuel maximal fixé par le préfet (régime de l’agrément, loi du 26 juillet 2005). |
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Vers une réforme de la prise en charge de la dépendance | La dépendance et le
financement
de sa prise en charge touchent une
large part de la population, tant directement (les personnes
âgées
dépendantes, dont la part augmente dans la population)
qu'indirectement
(l'entourage des personnes dépendantes, les salariés du
secteur de
l'aide, les acteurs des politiques sociales tournées vers les
personnes
âgées dépendantes...). A partir de
2025 et à dispositifs de
politiques publiques inchangés, les évolutions
démographiques devraient
conduire à un accroissement sensible du poids de la
solidarité
collective en direction des personnes dépendantes dans les
budgets
publics (de l'ordre de +0,30 points de PIB en 15 ans). La réforme
des
politiques de prise en charge de la dépendance est ainsi une
préoccupation majeure des politiques sociales contemporaines. |
Connaître la sensibilité de la demande au reste-à-charge pour anticiper les effets des politiques publiques | La loi relative à l'adaptation
de la société au vieillissement (LOI n° 2015-1776 du 28 décembre 2015)
prévoit,
entre autres
mesures, une modification des paramètres de l'allocation
personnalisée d'autonomie (APA),
principal dispositif public destiné aux personnes
âgées dépendantes. Elle modifie notamment le barème des tickets
modérateurs et les plafonds de l'APA, ce
qui aura pour
conséquence de modifier le reste-à-charge des
bénéficiaires.
Ces modifications sont susceptibles d'avoir des conséquences
non-négligeables sur la consommation d'aide des personnes
âgées
dépendantes. L'élasticité de la demande d'aide professionnelle pose ainsi plusieurs questions :
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Comprendre la mise en oeuvre d'une politique sociale en partie décentralisée | Considérés comme « chefs de file » de l'action sociale depuis 2004 (loi dite de « décentralisation » ), les départements sont en large partie responsables des politiques de prise en charge de la dépendance. Ils sont notamment chargés de l'attribution et de la gestion de l'APA. Ce sont eux qui décident de certains paramètres déterminant le reste-à-charge des bénéficiaires APA (voir Comment calculer le reste-à-charge ?). L'étude des modes d'organisation et des marges de manoeuvre des conseils départementaux dans la détermination de ces paramètres permettra d'améliorer la compréhension de la mise en oeuvre des politiques sociales par les départements, en relation avec les différents niveaux de l'action publique (niveau national, autres collectivités territoriales). |
Tirer profit de jeux de données originaux et tester de nouvelles méthodes d'identification économétriques | Les difficultés à collecter les données nécessaires à l'analyse des comportements de demande des personnes âgées dépendantes expliquent le peu de travaux consacrés à cette question jusqu'à maintenant. Pour remédier à ces lacunes, l'équipe MODAPA fait appel à plusieurs types de données statistiques et d'analyses qualitatives (voir Données utilisées). De plus, la spécificité du contexte et des données obtenues invitera à tester l'intérêt de méthodes d'identification partielle mises au point récemment et encore peu mises en oeuvre dans des travaux d'économie appliquée (voir Stratégies économétriques). |
Étudier la sensibilité de la demande d'aide professionnelle au reste-à-charge soulève plusieurs questions : |
- comment s'effectue le calcul
du reste-à-charge des bénéficiaires de l'APA dans
le cadre
d'une politique en partie décentralisée ? - quelles sont les données appropriées pour reconstituer ce reste-à-charge ? - quelles stratégies économétriques permettent l'estimation de l'effet du reste-à-charge sur la demande d'aide professionnelle ? |
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Comment calculer le reste-à-charge des bénéficiaires dans le cadre d'une politique en partie décentralisée ? | |
Le reste-à-charge dépend du prix facturé pour une heure d'aide et du montant de l'APA | L'APA est une aide partielle : elle ne couvre qu'une partie des dépenses d'aide à domicile. Pour chaque heure d'aide professionnelle consommée, le bénéficiaire acquitte un "reste-à-charge" horaire. Ce reste-à-charge horaire dépend du prix facturé par le service pour une aide d'aide et du montant de l'allocation qu'il perçoit pour couvrir une partie du prix de l'heure d'aide. Ces deux éléments sont eux-mêmes fonctions de plusieurs paramètres. |
De quoi dépend le prix facturé pour une heure d'aide ? | Le prix facturé pour une
heure d'aide à
domicile dépend :
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De quoi dépend le montant de l'APA
? Les paramètres définis par la loi |
Le montant de l'APA
perçue par le bénéficiaire dépend à
la fois de paramètres arrêtés au
niveau national (fixés par la loi) et de paramètres
arrêtés par le
conseil départemental. Au niveau national, la loi détermine :
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De quoi dépend le montant de l'APA ? Les paramètres arrêtés par le conseil départemental |
Le conseil départemental
est chargé de la mise
en oeuvre des
procédures APA
et de la
définition de certains paramètres essentiels :
Le conseil départemental est également régulateur du secteur de l'offre à domicile en accordant le statut d'autorisés à certains services et, pour la majorité des conseils départementaux, en arrêtant les tarifs des structures autorisés. Il agit donc sur le niveau des prix (voir plus haut). |
<< Calculer le reste-à-charge | Quelles sont les données utilisées ? | Les stratégies économétriques >> |
Quelles sont les données appropriées pour reconstituer le reste-à-charge sur l'aide à domicile professionnelle ? | |
Des données quantitatives variées | La variété des
données
utilisées est un des atouts du
projet MODAPA.
En effet, nos travaux reposent sur l'analyse
économétrique de
plusieurs types de données :
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La participation à l'élaboration et au suivi d'une enquête au niveau national | L'équipe MODAPA participe également à l'élaboration, au suivi et à l'exploitation de l'enquête ponctuelle Capacité, Aides et Ressources des seniors (CARE), menée par la DREES, qui permettra de disposer pour l’année 2015 des informations relatives aux volumes d’aide et aux restes à charge pour un échantillon de 15 000 personnes de 60 ans et plus en France métropolitaine. |
Des enquêtes qualitatives comme support | Au-delà d’une analyse quantitative de données, la recherche se nourrit aussi de recherches de terrain conduites précédemment dans le cadre de recherche sur la prise en charge de la dépendance. Le projet MODAPA s'appuie en particulier sur huit monographies départementales menées en partenariat avec des sociologues depuis 2010 (enquête Territoire). |
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Quelles stratégies économétriques permettent l'estimation de l'effet du reste-à-charge sur la demande d'aide professionnelle ? | |
Trois stratégies d'estimation alternatives | A partir des données
décrites
précédemment, trois stratégies
seront mises en œuvre :
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En vue de pouvoir simuler les effets de plusieurs changements dans les politiques publiques | Ces stratégies d'estimation permettront ensuite de simuler les modifications des modes de calcul du reste-à-charge (modification du barème du ticket modérateur, modification des plafonds, changement dans la tarification des services autorisés, évolution des prix des services...) pour analyser leurs conséquences sur les modes de prise en charge des personnes âgées dépendantes. |
Les résultats du projet sont présentés sous des formats variés : |
- les Notes MODAPA, qui proposent des synthèses de quatre pages des études réalisées dans le cadre du projet ; |
- les articles, publiés dans des revues scientifiques |
- les documents de travail, qui présentent les pré-publications de l'équipe |
- les rapports, qui constituent les comptes-rendus d'une étude pour un partenaire particulier |
Vous trouverez également ici d'autres ressources issues du projet Modapa : |
- le questionnaire de l'enquête Territoire consacrée aux politiques départementales de prise en charge des personnes âgées dépendantes à domicile |
- les statistiques décrivant les résultats de cette enquête (à venir) |
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Le séminaire Handicap et Dépendance a été organisé de mars 2015 à juin 2019 par les chercheurs du projet Modapa (dir. Agnès Gramain). Il visait à rassembler les chercheurs en sciences sociales intéressés par la prise en charge de la dépendance et du handicap.
Il a touché à sa fin avec l'achèvement du projet Modapa. Nous espérons avoir l'occasion de vous recroiser autour des thématiques du handicap et de la dépendance ! |
Sessions précédentes | ||
19 juin 2019 |
Journée d'étude et de restitution MODAPA : - la matinée sera consacrée à la présentation des résultats des recherches et à leur discussion dans une perspective de politique publique ; - l'après-midi permettra d'ouvrir plus largement une discussion scientifique autour des difficultés méthodologiques auxquelles les économistes de la dépendance se trouvent confrontés. Lieu : Maison des Sciences Economiques 106-112, boulevard de l'Hôpital 75013 Paris Plus d'informations : https://modapa.sciencesconf.org/ |
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23 mai 2019 Salle R1-07 |
Mathilde FRANCOIS (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Université Paris Saclay, INSERM, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations) « Impact des recommandations sur les prescriptions médicales : exemples des antidémentiels et des antiémétiques. » |
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14 mars 2019 Salle R1-07 |
Julie MINOC (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Laboratoire Printemps et Chaire Handicap psychique et Décision pour autrui (ENS)) « Les "bonnes volontés" prescriptrices de mesures de tutelles : entre (im)puissance et dernier recours » |
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14 février 2019 Salle R1-07 |
Jean-Marie PILLON (Université Paris Dauphine) « Pression sur la gare de triage : les agents de Pôle emploi face au rationnement de leurs ressources » |
17 janvier 2019 Salle R1-07 |
Carine FRANC (Inserm, CESP) « La perception et les pratiques pédiatriques vis-à-vis de l'obésité infantile » |
22 novembre 2018 Salle R1-07 |
Joël MORET BAILLY (Université de Lyon (Saint-Étienne), CERCRID UMR-CNRS 5137) « Origines et influences normatives des déontologies » |
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18 octobre 2018 Salle R1-07 |
Camille CHASERANT (Centre d'Economie de la Sorbonne, Université Paris 1) « Les règles professionnelles des avocats » |
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20 septembre 2018 Salle R1-08 |
Bruno PY (Université de Lorraine – Faculté de Droit de Nancy) « La prescription médicale, un monopole combattu de toutes parts… » |
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14 juin 2018 Salle R1-07 |
Elsa PERDRIX (Institut des politiques publiques, PSE, Université Paris 1) « Variété des pratiques départementales et relation entre aide formelle et informelle » |
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17 mai 2018 Salle R1-07 |
Louis ARNAULT (Equipe SHARE-France, Université Paris Dauphine), Sandrine JUIN (Erudite, Université Paris-Est Créteil) « Santé des parents et choix de localisation des enfants » |
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12 avril 2018 Salle R1-07 |
Jonathan SICSIC (LIRAES, Université Paris Descartes) « Impact de la fragilité sur le recours aux soins et à l’aide formelle à partir des données SHARE » |
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15 mars 2018 Salle R1-07 |
SEANCE ANNULEE ! Philippe WARIN (Odenore) |
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15 février 2018 Salle R1-07 |
Nadia SAHMI (Architecte DPLG, pour un supplément d'Âme en Architecture et en Qualité d'Us-âges) « Prise en compte des évolutions sociétales, du vieillissement de la population et des attentes conscientes et inconscientes des utilisateurs, habitants et usagers dans un habitat donné » |
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18 janvier 2018 Salle R2-02 |
Florence WEBER (ENS – Chaire Handicap Psychique) « Mobilités spatiales individuelles, appartenances territoriales et échelles de l'action publique en France : concepts et pistes de recherche » |
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14 décembre 2017 Salle R1-07 |
Laura NIRELLO (Clersé) « Evolution des politiques publiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes : quelles conséquences pour les EHPAD ? » |
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16 novembre 2017 Salle R1-07 |
Anne-Lyse CHABERT (Université Paris Diderot) « Mieux appréhender l’expérience de la dépendance pour mieux envisager nos accompagnements à venir » |
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12 octobre 2017 Salle R1-07 |
Carole BONNET et Roméo FONTAINE (Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge) « Synthèse du rapport du HCFEA sur la prise en charge financière des aides à l’autonomie à domicile et en établissement - état des lieux et pistes de réformes » |
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21 septembre 2017 Salle R2-05 |
Eric BONSANG (LEDa-LEGOS, Université Paris-Dauphine – PSL Research University) « Intergenerational relationship and cognitive functioning in later life. » |
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8 juin 2017 |
Pauline CHAUVIN (Liraes, Université Paris Descartes), Chloé GERVES (Irset - Inserm UMR 1085) « Evaluation of full costs of care for patients with Alzheimer's disease in France: the predominant role of informal care » |
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11 mai 2017 |
Grégory PONTHIERE (Université Paris 12, Paris School of Economics & Institut universitaire de France) « Nursing home choice, family bargaining and optimal policy in a Hotelling economy » (co-auteure : Marie-Louise Leroux, Université du Québec à Montréal) |
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27 avril 2017 |
Marie MERCAT-BRUNS (Professeure affiliée à l’École de droit de Sciences Po,
CNAM, LISE) « Les capacités en questions, une autre approche des enjeux aux Etats-Unis » |
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16 mars 2017 |
Karine ISHII (Direction de la Sécurité Sociale) « Le système de prise en charge des personnes âgées dépendantes : le Japon, un modèle pour la France ? » |
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9 février 2017 |
Muriel ROGER (Centre d'Economie de la Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) « Health capacity to work at older ages in France » |
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19 janvier 2017 |
Bertrand QUENTIN (Université Paris-Est Marne-la-Vallée et Ecole éthique de la Salpetrière) « La philosophie face au handicap » |
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15 décembre 2016 Salle F |
Mathieu BRUNEL, Julie LATOURELLE (Drees) « Les disparités départementales concernant l'Allocation personnalisée d'autonomie » |
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13 octobre 2016 Salle F |
Arnaud FIZZALA (DREES) « Autonomix, un modèle de microsimulation sur le champ de la dépendance des personnes âgées » |
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22 septembre 2016 Salle 10 |
Christophe CAPUANO (Université Lyon 2, LARHRA) « La prise en charge des personnes âgées dépendantes en France et ses enjeux économiques : un problème insoluble tout au long du vingtième siècle » |
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7 juillet 2016 Salle 10 |
Mélina RAMOS-GORAND (CNAV) « Estimer l'aide professionnelle apportée aux personnes âgées dépendantes à l'échelle départementale » |
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16 juin 2016 Salle 10 |
Tim MUIR (OCDE) "Social protection for long-term care in the OECD countries" |
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26 mai 2016 Salle 10 |
Guillaume CHEVILLARD (IRDES) « Dépeuplement rural et offre de soins de premiers recours : quelles réalités et quelles solutions ? » |
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7 avril 2016 Salle 10 |
Sandrine JUIN (Ined, Labex iPOPS & Université Paris Est, Erudite) « Financement de la dépendance et patrimoine immobilier : une analyse sur données européennes » |
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24 mars 2016 Salle 10 |
Zeynep OR (IRDES) « Amélioration de la prise en charge des personnes âgées : Evaluation des expérimentations Paerpa » |
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25 février 2016 Salle 10 |
Gulliver LUX (CREM, IAE de Rennes) « Quelles (quelques) difficultés à la modélisation des coûts dans le secteur médico-social ? » |
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21 janvier 2016 Salle 10 |
Nicolas SIRVEN (IRDES & LIRAES, Université Paris 5 Descartes) « La consommation de soins des personnes âgées fragiles » |
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19 novembre 2015 MSE, Salle B2.2 |
Aude MONNIER (pédodontiste,assistante hospitalo-universitaire, présidente du réseau RHAPSOD'IF) « Santé bucco dentaire et handicap » |
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15 octobre 2015 Salle 10 |
Emmanuelle CAMBOIS (INED) « Analyse de l'évolution de l'espérance de vie sans incapacité en France : une approche multi-sources » |
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24 septembre 2015 Salle 10 |
Eléonore BAYEN (médecin à la Pitié-Salpêtière, recherche au LEDa-LEGOS) « L'aide informelle apportée aux personnes jeunes atteintes de handicap neurologique sévère » |
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2 juillet 2015 Salle 10 |
Alexandra GARABIGE (Centre d’Etudes de l’Emploi) « Transformations des modèles économiques des structures de l’économie sociale et solidaire dans les services d’aide à domicile » |
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4 juin 2015 Salle 10 |
François-Xavier DEVETTER (CLERSE, Lille 1) « Accès aux services d’aide à domicile : inégalités territoriales et inégalités sociales » |
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7 mai 2015 Salle 10 |
Vincent JAOUEN (Inspection Générale des Affaires Sociales) « Evaluation des expérimentations des conseils généraux en matière de tarification des services d’aide à domicile » |
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9 avril 2015 Salle 8 |
Nina ZERRAR (LEGOS, Université Paris Dauphine) « Dans quelle mesure les préférences individuelles contraignent-elles le développement du marché de l'assurance dépendance ? » |
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12 mars 2015 | Thomas Rapp (LIRAES, Université Paris Descartes) « Are public subsidies effective to reduce hospital use of dependent people ? Evidence from the PLASA randomized controlled trial. » |
L'équipe impliquée dans le projet MODAPA rassemble des enseignants-chercheurs, des doctorants et des ingénieurs, confirmés et novices. Ils partagent leur connaissance du champ, des données disponibles ou à recueillir et leur maîtrise des méthodes économétriques. |
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Coordinatrices scientifiques du projet | ||
Agnès
Gramain
est professeur en sciences économiques à
l'Université de Lorraine
et mène ses recherches au Beta
(UMR 7522 / CNRS - Université de Lorraine). Thèmes de recherche : économie de la santé (soins de long-terme), des politiques sociales (accompagnement des chômeurs) et de l'intervention publique (décentralisation, évaluation des politiques publiques). |
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Cécile
Bourreau-Dubois est professeur en
sciences
économiques à l'Université de Lorraine et
mène ses recherches au
Beta
(UMR 7522 / CNRS - Université de Lorraine). Thèmes de recherche : économie publique, économie des politiques sociales, économie du droit de la famille et du travail. |
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Chercheurs impliqués |
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Louis
Arnault est
post-doctorant en sciences économiques au département Économie et
Management des Organisations de Santé (EMOS) du Bordeaux Population
Health Research Center (UMRS 1219), qui exerce son activité à Paris, à
la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des
statistiques (DREES). Au sein du bureau du handicap et de la
dépendance, il travaille sur plusieurs enquêtes réalisées par la DREES
portant sur l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Il a soutenu sa
thèse, dirigée par le Pr. Jérôme Wittwer, en 2015. Sujet de thèse : rôle de l'entourage et effet des politiques publiques sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes en France. |
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Christian
Bontemps est directeur
de recherche à l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile (ENAC) et à
l'Ecole
d'Economie de Toulouse (TSE). Thèmes de recherche : économétrie, statistique, théorie économique. |
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Roméo
Fontaine est chargé de recherche à l'Institut
national d'études démographique (INED). Thèmes de recherche : économie de la protection sociale (perte d'autonomie), économie de la famille (transferts intrafamiliaux ; aide informelle). |
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Robin
Hege est est chargé de mission analyse stratégique à la
Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF). Il a soutenu en
2018 sa thèse en Sciences économiques réalisée sous la direction de
Agnès Gramain Sujet de thèse: la régulation du marché de l'aide à domicile pour les personnes âgées dépendantes |
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Helen Lim a un doctorat en sciences économiques de l'Université McGill à Montréal (Canada). Elle a enseigné dans plusieurs universités en tant qu'enseignante indépendante, et est actuellement chercheuse au CNRS. | ||
Quitterie
Roquebert
est chercheuse post-doctorante au Laboratoire Interdisciplinaire de
Recherche Appliquée en Economie de la Santé (LIRAES, EA 4470), rattaché
à
l'Université Paris Descartes. Elle a soutenu en 2018 sa thèse en
sciences économiques réalisée sous la direction de Lise Rochaix et de
Jérôme
Wittwer. Sujet de thèse : configurations d'aides formelles et informelles autour des personnes âgées dépendantes en France |
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Olivier Supplissonest
étudiant en double diplôme à l'ENSAE ParisTech et à HEC Paris. Il a
effectué un stage au sein de l'équipe Modapa pendant l'été 2016. Il
continue depuis à travailler sur le travail initié à cette occasion,
comparant une estimation semi-structurelle reposant sur les hypothèse
classique de la théorie du consommateur à une estimation dérivée d'un
comportement prenant en compte les erreurs d'optimisation aléatoire. Il
s'intéresse également à l'estimation de l'élasticité dans un cadre où
seul l'intervalle auquel appartient le prix est connu. |
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Marianne
Tenand est chercheuse en post-doctorat à l’Erasmus School of
Health Policy and Management à Rotterdam (Pays-Bas). Elle travaille sur
l’impact de l’assurance dépendance publique néerlandaise et de ses
réformes récentes sur le recours aux aides formelles. Marianne a
soutenu une thèse en économie, réalisée sous la direction de
Pierre-Yves Geoffard et Agnes Gramain, en juin 2018. Thèmes de recherche : économie de la santé, microéconomie appliquée, soins de long-terme (long-term care), inégalités socio-économiques et équité dans le recours aux aides, assurance dépendance privée. |
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Jérôme
Wittwer est professeur en sciences économiques à
l'Université de
Bordeaux et mène ses recherches à l'ISPED(Institut de Santé Publique
d'Epidémiologie et de Développement). Thèmes de recherche : soins de long terme, demande d'assurance de santé. |
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Jingyue
Xing est doctorante au Centre Maurice Halbwachs (UMR 807 / ENS -
EHESS - CNRS)
sous la direction d'Agnès Gramain et Florence Weber. Sujet de thèse : gouverner par les instruments de distribution des financements publics, la tarification des établissements et des services d'aide et d'accompagnement à domicile pour personnes âgées et adultes handicapés. |